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Comment optimiser sa fiscalité immobilière ?

La fiscalité immobilière en France est dense, technique, et souvent perçue comme pénalisante. Pourtant, avec une stratégie bien pensée et des conseils adaptés, il est possible de réduire sa pression fiscale, sécuriser ses investissements et améliorer la rentabilité de son patrimoine.

Optimiser sa fiscalité immobilière ne consiste pas à contourner la loi, mais à utiliser intelligemment les dispositifs existants, à anticiper les conséquences fiscales de chaque décision, et à adapter sa structure de détention à ses objectifs patrimoniaux.

1. Choisir la bonne structure de détention

Le choix entre détention en direct, en SCI à l’IR ou à l’IS, en holding patrimoniale ou via une société commerciale (SARL de famille, SAS, etc.) a un impact déterminant sur :

  • La fiscalité des revenus locatifs,

  • La fiscalité des plus-values en cas de cession,

  • Le traitement des charges et amortissements,

  • La transmission du patrimoine.

Une analyse personnalisée permet de choisir la structure la mieux adaptée à votre situation : stratégie patrimoniale, durée de détention, type de bien, nature des revenus (meublés ou non), etc.

2. Arbitrer entre impôt sur le revenu (IR) et impôt sur les sociétés (IS)

  • À l’IR, les revenus fonciers sont imposés au barème progressif, souvent lourd, mais les plus-values bénéficient d’abattements avec une exonération totale au bout de 22 ans (IR) et 30 ans (prélèvements sociaux).

  • À l’IS, les loyers sont soumis à l’impôt sur les sociétés, avec possibilité de déduire davantage de charges (notamment amortissements), mais la fiscalité des plus-values est beaucoup plus lourde.

L’IS peut être pertinent à court ou moyen terme, surtout si vous réinvestissez les bénéfices dans d’autres projets, mais il doit être manié avec précaution.

3. Profiter des régimes fiscaux avantageux

De nombreux dispositifs permettent une optimisation, à condition d’être bien utilisés :

  • Déficits fonciers (IR) : imputables sur le revenu global sous conditions,

  • Location meublée (LMNP / LMP) : amortissements déductibles, régime BIC plus favorable que les revenus fonciers classiques,

  • Régime micro foncier ou micro-BIC : abattement forfaitaire intéressant pour certains profils,

  • TVA sur la marge, ou exonération de TVA, (pour les marchands de biens ou reventes spécifiques),

  • Pactes Dutreil ou démembrement pour la transmission patrimoniale.

4. Anticiper la transmission de son patrimoine

L’optimisation fiscale passe aussi par une préparation anticipée de la transmission : donation de parts de SCI, démembrement de propriété, apport à une holding familiale, ou mise en place d’un pacte Dutreil.

Ces outils permettent de réduire significativement les droits de mutation et de préserver l’équilibre familial, tout en conservant le contrôle.

5. Sécuriser la fiscalité de chaque opération

Toute opération immobilière (achat, vente, division, restructuration) doit être précédée d’une analyse juridique et fiscale complète :

  • Nom propre ou société
  • SCI ou société commerciale (SARL, SAS)
  • IR ou IS

  • Holding ou détention directe
  • TVA ou droits d’enregistrement ?

  • Impact sur l’IFI ?

  • Etc…

Un audit préalable permet de prévenir les erreurs, d’éviter les redressements fiscaux et de sécuriser la rentabilité du projet.

6. Être accompagné par un avocat fiscaliste spécialisé

Optimiser sa fiscalité immobilière exige une vision globale, à la croisée du droit fiscal, de l’immobilier et des sociétés. Un avocat fiscaliste apporte une expertise stratégique et sécurise vos choix à chaque étape :

  • Structuration,

  • Déclaration,

  • Arbitrage fiscal,

  • Transmission,

  • Contrôle fiscal.


Vous détenez un patrimoine immobilier ? Vous envisagez une opération d’acquisition, de cession ou de transmission ?
Consultez un avocat spécialisé en fiscalité immobilière pour transformer la complexité fiscale en opportunité stratégique.